Bielerinnen und Bieler!
Tragen wir Sorge zum Erbe der Zwischenkriegszeit.
Die Bieler Moderne ist beispielhaft für das Neue Bauen. Zu Fuss und in kurzer Distanz ist die urbane, industrielle und private Ausprägung der beginnenden Moderne erlebbar.
Es ist 1921; wir sprechen über eine Kleinstadt, die wächst wie keine zweite schweizer Stadt. Biel hat sich innert zwanzig Jahren von 20'000 auf über 34'000 Einwohner entwickelt. Robert Walser sagt: «Ich bin in einer ganz, ganz kleinen Metropole aufgewachsen.» In den folgenden Jahren herrscht in Biel Aufbruchsstimmung und Optimismus. Die Uhrenstadt gilt als der Wilde Westen mit vielen Möglichkeiten, trotz allen Widrigkeiten wie Weltwirtschaftskrise und Arbeitslosigkeit. Biel erhält den Übernamen ‹die amerikanische Stadt›.
Neu
Guido Müller und sein Team verwirklichen ihre Vision, mit Hilfe des Neuen Bauens, der Neuen Sachlichkeit eine neue (sozialere, gerechtere, gesündere) Gesellschaft zu bilden. Sie bauen mit der Neustadt ein Neues Biel.
Das wollen wir
Mit Selbstvertrauen, klarem Bewusstsein für die Geschichte und der angemessenen Sensibilität machen wir unser Erbe des Neuen Bauens sichtbarer. Dies geschieht mit Überzeugungsarbeit statt Vorschriften, wir setzen auf den Domino-Effekt statt auf Regeln. Grosse Investitionen sind selten notwendig, oft geht es um Reduktion statt Investition. Bei strukturellen Massnahmen für aktuelle Themen (Verkehr, Klima, Verdichtung) nehmen wir auf das Erbe Rücksicht.
Biel wird von architekturinteressierten, geschichtsaffinen Touristen besucht, die das Einzigartige der Industriestadt entdecken. Die Bieler Moderne zieht Reisende aus dem In- und Ausland an zum Vorteil der Gastronomie, der Hotellerie und des Gewerbes. Ein Buch über das Bieler Neue Bauen ist im Entstehen.
Das Neue Bauen wird zur Attraktivität.
Biennoises et Biennois!
Prenons davantage conscience que nous vivons dans une ville exemplaire du modernisme classique.
Soyons fiers de l'architecture visionnaire de cette époque et exigeons une meilleure visibilité et une meilleure reconstruction.
Prenons soin de l'héritage de l'entre-deux-guerres.
Le modernisme biennois est un exemple unique de la Nouvelle Objectivité. Il est possible de découvrir à pied et à une courte distance l'expression urbaine, industrielle et privée du modernisme classique.
Nous sommes en 1921; nous parlons d'une petite ville qui grandit comme aucune autre ville suisse. En l'espace de vingt ans, Bienne est passée de 20 000 à plus de 34 000 habitants. Robert Walser dit: «J'ai grandi dans une toute, toute petite métropole». Dans les années qui suivent, il règne à Bienne une atmosphère de renouveau et d'optimisme. Malgré toutes les résistances dues à la crise économique mondiale et au chômage, la ville horlogère est considérée comme le Far West avec de nombreuses possibilités. Bienne est ainsi surnommée ‹la ville américaine›.
Nouveau
Guido Müller et son équipe concrétisent leur vision de former une nouvelle société (plus sociale, plus juste, plus saine) à l'heure de la modernité. Avec la nouvelle ville, ils construisent une nouvelle Bienne.
C'est ce que nous voulons
Avec confiance, une conscience claire de notre histoire et une sensibilité appropriée, nous rendons plus visible notre héritage du modernisme. Par un travail de conviction plutôt que par des prescriptions, nous misons sur un effet domino plutôt que sur des règles. Les gros investissements sont rarement nécessaires, il s'agit souvent de réduire plutôt que d'investir. Lors de mesures structurelles pour des thèmes d'actualité (transport, climat, densification), nous tenons compte de l'héritage.
Bienne vient être visitée par des touristes passionnés d'architecture et d'histoire, qui découvrent le caractère unique de cette ville industrielle. Le modernisme biennois attire les voyageurs de Suisse et de l'étranger au profit de la gastronomie, de l'hôtellerie et de l'artisanat. Un livre sur le modernisme biennois est en cours d'élaboration.
La Nouvelle Objectivité devient un attrait.

Weltweit nur mit der Weissen Stadt in Tel Aviv vergleichbar.



Progressive, moderne Reglemente, unter anderem wird das Flachdach vorgeschrieben. Bei der Volksabstimmung am 9. November 1930 mit 91% angenommen!


Weltoffener, fordernder Stadtpräsident des Roten Biel 1921-1947; Neues Bauen, kleinschrift, Freigeld (Hans Bernoulli), Beschäftigungsprogramme, Luftfahrt-/ Autoindustrie, Gratisanzeiger, Schuldenabbau.

Einzige Schweizer Stadt mit Automobilindustrie. Von 1936 bis 1975 werden in Biel Automobile der Marken Cadillac, Chevrolet, Oldsmobile, Buick, Pontiac, LaSalle, Vauxhall und Opel montiert.




Eckgebäude als Orientierungspunkte, angelehnt an der Farbenlehre Johannes Ittens (Bilder: Verresiusplatz, Kreuzplatz, Atlantic House, Aarbergerhof).

Emblematisches Volksbad der Dreissiger Jahre.




Die Stoffmarkisen sind Standard. Grossflächiger Sonnenschutz mit mediterraner, urbaner Stimmung.



Ikone des Roten Biel mit rotem Klinker. Einziger Lanz-Bau in der Innenstadt.




Sozialer Wohnungsbau durch Genossenschaftssiedlungen mit über 400 Wohnungen und grossen Gärten für den Grundbedarf. Architekt Eduard Lanz.

1891 entstand in der Arbeiterbewegung die Konsumgenossenschaft Biel KGB. Ihre Hochblüte hatte sie während des Roten Biels mit über 20 Verkaufsläden. Bild: 1900 erbautes Verwaltungsgebäude mit Magazin und Bäckerei am Unteren Quai 50.














Gebäudenamen, zum Teil mit starker Symbolik. Oft in Metallbuchstaben.








Vertikale Fensterbänder über die ganze Fassadenhöhe lassen die Treppenhäuser heller und grösser scheinen. In Biel in verschiedensten Ausprägungen zu entdecken (Foto aktuelles Bild, Originalzustand 1934).




Ce qu'il faut faire:














Une partie de la façade de la coopérative de consommation se trouve encore au Quai du Bas. L'écriture est faiblement lisible, elle a été repeinte. Reconstruction en noir souhaitable.

À la place Urania se trouve l'ensemble avec le ‹Posthof› vert. Derrière, se trouvait autrefois le transbordement des marchandises postales. Aujourd'hui l'écriture est faiblement lisible, elle a été repeinte. Reconstruction en blanc souhaitable.

La ‹City-Haus› est gris foncé sur la photo d'Ernst Kuhn de 1930, elle devait donc porter une couleur vive. Le rouge (Maison du Peuple, ‹Brühlhof›) et le vert (Atlantic House) sont représentés; la maison était-elle bleue? Reconstruction souhaitable à moyen terme avec le soutien du patrimoine.
