
24.12.2020
Bienne la Rouge célébrée
PHOTO Le guide touristique Matthias Grütter publie une série de cartes postales consacrées au modernisme omniprésent dans la cité seelandaise. Il y livre son amour d'une architecture épurée et ancrée dans l'Histoire.




Par Maeva Pleines
L'idée de se pencher sur l'architecure Bauhaus germe en 2019, alors que le monde fête le centième anniversaire de ce courant artistique moderne, sobre et foncionnel. «Il y a deux villes de référence pour observer ce genre de constructions: Tel Aviv et Bienne! Malgré ce riche patrimoine, les autorités locales ne semblaient pas s'empresser pour marquer l'événement. Un manque d'intérêt grave, à mon sens.» Matthias Grütter prend alors les choses en main en créant son «ArchitecTour», une visite guidée de la cité seelandaise sur les traces des bâtiments les plus chargés d'Histoire.
«Je suis touché par la beauté des immeubles, mais aussi par ce qu'ils racontent, car nos rues sont les témoins privilégiés de notre passé», souffle le guide passionné. Pour illustrer l'evolution de la ville, celui-ci présente à ses clients des photos anciennes glanées dans diverses brocantes et marchés. «J'ai pu constater l'enthousiasme des touristes pour le visuel. C'est ce qui m'a donné envie de créer mes propres cartes postales. D'autant qu'il manque clairement de clichés de la Bienne contemporaine, en dehors des photos convenues du lac ou de la vieille ville.»
Perfectionniste et patient
Muni de son inséparable vélo, le quinquagénaire se lance alors dans une traque aux lieux emblématiques. «Il n'était pas rare d'attendre une demi-heure, voire plus, pour faire une photo parfaite, sans voiture ou avec le soleil sous l'angle exact souhaité», sourit-il. Souvent couché par terre – par exemple pour mettre en valeur les toits caractéristiques du Bauhaus – il 'nétait pas rare qu'on le regarde de travers. «Allongé sur la place Centrale, des passants bien intentionnés m'ont par exemple demandé si j'avais besoin d'aide», pouffe-t-il.
Il se rappelle aussi avoir tenté différentes approches pour immortaliser le débarcadère de l'Ile-St-Pierre de manière satisfaisante. «Finalement, j'ai
décidé d'attendre un jour ensoleillé et sans vent pour y aller en stand-up paddle, afin d'avoir un reflet parfait de l'eau.» Toujours attentif aux détails, il présente sa série de huit salles d'attente d'anciens trams en précisant les avoir capturées juste après des rénovations. «J'ai ainsi pu les illustrer sans aucun tag: une petite fierté car, à Bienne, ils apparais-sent vite.»
Etalant ses 34 cartes postales sur la table, l'oeil de Matthias Grütter scintille: «Avec cette compilation, on constate mieux la quantité et surtout la qualité du patrimoine biennois! Car, outre mon amour pour la photo, mon objectif est aussi de réhabiliter la cité seelandaise», confie ce Soleurois de naissance «mais Biennois de coeur». En effet, lors de ces visites guidées, il a été surpris de découvrir des idées reçues persis-tantes: «On m'a par exemple demandé où étaient le quartier romand et la zone alémanique ... ou encore si l'on osait sortir tard le soir.»
La sobriété est la clé
Selon Matthias Grütter, ses clichés pourront intéresser les Biennois comme les touristes grâce aux qualités de l'architecture. «La beauté du Bauhaus tient dans son minimalisme. La fonction définit la forme. Il y a par exemple beaucoup de fenêtres, car les gens ont besoin de lumière pour être en bonne condition. Ce sont des constructions pour les ouvriers qui, contrairement au style Belle époque, ne s'alourdissent pas de chichis.» Sensible à la pureté de l'art, cet esthète cite ainsi Miles Davis: «En musique, les notes qu'on ne joue pas sont aussi importantes que celles que l'on joue. C'est la même chose en architecture. En tout cas pour le Bauhaus.»
Non sans enthousiasme, il précise que d'autres photos sont déjà prêtes à être imprimées, dont une série très sobre et stylisée de cages d'escalier. «Avant de les publier, je vais commencer par m'assurer que les exemplaires déjà publiées se vendent», rigole-t-il. Selon les retours actuels, il semblerait que ses cartes reçoivent un bon accueil à la librairie Lüthy et au bistro Farel, où elles sont actuellement disponibles.

Interview du 18.12.2020

Bienne, la bâtisseuse
Flâner dans les différents quartiers de la capitale mondiale de l’horlogerie permet de s’offrir un joli condensé d’histoire de l’architecture – allant de la Renaissance à la période contemporaine en passant par l’Art déco et le style Bauhaus.

Deux jours à la découverte de Bienne
by Valentine
Bienne n’est pas forcément LA ville de Suisse à laquelle on pense en premier pour aller passer un week-end. Et pourtant ! Bienne n’est pas uniquement la plus grande ville bilingue de Suisse et le berceau de l’industrie horlogère helvétique. Depuis quelques années, la ville connaît un nouvel élan avec l’ouverture de jolies boutiques et de charmants cafés qui donnent une seconde jeunesse à Bienne et la rend très attractive.
De par sa culture horlogère (encore aujourd’hui, des grandes marques telles que Swatch ou Omega, ont leur siège à Bienne), Bienne a une image de ville industrielle. Vous serez donc étonnés de découvrir son bourg médiéval parfaitement conservé au coeur de la ville. Un endroit authentique où se mêlent jolies places, charmantes terrasses et petites boutiques indépendantes.
Le Bauhaus, mouvement fondé en 1919, est très présent dans l’architecture biennoise. Il existe peu de villes dans le monde avec une aussi grande concentration de bâtiments de style Bauhaus que la ville de Bienne.
Mais le Bauhaus, c’est quoi ?
Le Bauhaus est d’abord une école des arts et métiers en Allemagne. Devenu par la suite un courant artistique, le Bauhaus s’applique à l’architecture, le design mais aussi à la photographie, la danse et le costume. On reconnaît l’influence Bauhaus par des lignes épurées ainsi que l’utilisation de formes très géométriques. Le Bauhaus prône une symbiose entre l’esthétique et la technique. En architecture, l’utilisation du verre et de l’acier sont privilégiés pour donner vie à des bâtiments sobres et fonctionnels.
Pourquoi le modernisme est-il si important dans l’architecture biennoise ?
C’est sûrement grâce à une série d’événements qui se sont bien imbriqués les uns avec les autres. En 1919, l’école du Bauhaus est fondée. Guido Müller un social-démocrate, fervent défenseur du

Valentine et son blog Awwway.ch
modernisme, devient le maire de la ville de Bienne en 1921. En 1923, la gare de Bienne est déplacée et laisse derrière elle un terrain à bâtir de 90’000 m2. Le maire de la ville décide alors de faire construire des quartiers entiers dans le style Bauhaus.
ArchitecTour
L’ArchitecTour permet de découvrir de manière autonome le modernisme à Bienne à travers un peu plus de 30 stops. Une visite à faire à son rythme, accompagnée d’un dépliant rempli d’informations concernant le courant artistique et les différents bâtiments devant lesquels nous nous arrêtons. Une belle balade pour voir la ville sous un autre jour.
Informations sur : www.parcours-bielbienne.ch, d’autres parcours et thématiques sont également proposés.

Ahh je l’attendais cette collaboration ! J’avais depuis longtemps l’espoir secret de vous faire découvrir ma Bienne chérie. Celle dans laquelle j’ai étudié (école de commerce de la Rue des Alpes, de 2015 à 2018) et travaillé (stages et premier job dans l’horlogerie). Largement sous-estimée par nous, romands, la capitale du Seeland a de nombreuses cordes à son arc. Un exemple de son dynamisme ? Bienne propose tout au long de l’année des événements culturels à résonance nationale, voire même internationale. Pour n’en citer que deux: le festival du film français d’Helvétie a lieu chaque année en septembre. Les journées photographiques de Bienne, quant à elles, rassemblent artistes & amateurs d’art durant trois semaines au mois de mai.
Bienne Bauhaus
Matthias nous attend dans le hall de l’hôtel Elite. Il nous prévient: il a loué des vélos. Parfait, nous visiterons donc la Bienne Bauhaus sur un deux roues. Avant de partir, il nous explique rapidement le concept de parcours qu’il a lancé il y a quelques années: chasse aux trésor, Bienne de nuit, jeu de piste. L’offre est vaste et accessible à tout le monde. Pour célébrer les 100 ans du Bauhaus, il propose depuis cette année l’ArchitecTour, qui a pour but de faire découvrir des bâtiments emblématiques de ce mouvement.
Mais pourquoi le Bauhaus est-il si présent à Bienne? En 1921, Guido Müller, maire socio-démocrate, décide de moderniser le centre de la ville. Fortement influencé par ce nouveau mouvement, il choisit de construire le secteur de la gare, déplacée à son emplacement actuel en 1923, en suivant à la lettre les principes du Bauhaus. Pas d’ornements superflus, fonctionnalité, matériaux neutres, minimalisme, la Bahnhofstrasse de Bienne est un exemple unique de cette école résolument design. Il suffit de lever les yeux pour apprécier la beauté et la simplicité de cette architecture.
Des bâtiments et des histoires
Nous nous arrêtons devant de nombreux bâtiments, que je connaissais déjà, mais dont j’ignorais l’histoire. Ce parcours me permet

Morgane Schaller, cabinet de curiosités
d’avoir un autre regard sur la ville. Je contemple la façade bleue de la “Jurahaus”, repeinte à l’identique de sa couleur initiale. Je photographie les formes généreuses et arrondies de l’ancien arrêt de tram de la Place du Jura. Même la cage d’escalier de la bibliothèque municipale est photogénique !
Nous déposons nos vélos pour mieux regarder le Palais des Congrès. Une verrue pour certains, une prouesse architecturale pour Matthias qui nous raconte son histoire avec beaucoup de passion. Max Schlup, le concepteur, voulait allier horizontal et vertical, et surtout héberger sous un même toit corps et esprit. Le Palais des Congrès fut inauguré en 1966 après 5 ans de travaux, et abrite encore aujourd’hui piscine municipale, bureaux de la ville et salle de spectacle.

Guide autoproclamé, avec son chapeau de paille et sa bécane noire, Matthias «Dadais» Grütter a fait de Bienne son terrain de jeu, sans soutien d'aucune sorte. Il a commencé par son «Parcours Biel-Bienne», entièrement dédié au Bauhaus. Initiative couronnée de succès.
Son parcours jalonné d'énigmes a trouvé son public, à 19 francs par participant, pour trois heures de promenade guidée. «Le succès a dépassé mes espérances», rapporte Matthias. Les jeux de piste sont déclinables, si bien que l'idée d'une seconde chasse aux trésors s'est concrétisée sur le thème du cinéma, très présent à Bienne.
Au Brésil
Dans son nouveau jeu de pistes, les titres de film peuvent coller à des noms de restaurant, à l'image du «China Town», dont le patron n'a pas compris la démarche. Au restaurant «Brésil», au contraire, les patronnes Victoria et Jessica Maurer ont joué le jeu, en acceptant dans leur plafond des figurines de Brad Pitt et Bruce Willis.
Déjà promue par les offices touristiques, la vieille-ville n'a pas été incluse dans le jeu de piste, au profit d'un quartier moins connu. Le questionnaire n'est pas aisé et l'emploi du smartphone est prohibé.

«Cine Trail»
Le «Cine Trail Bienne» devait s'achever à l'«Atomic Café», avec les réponses aux énigmes. Las! Ce petit établissement n'a pas rouvert après le confinement...
Problème supplémentaire: la Covid-19 a réduit la voilure: pas de plus de cinq participants à la fois! Qu'importe, le guide improvisé n'a qu'un but avec son jeu de piste: faire visiter une ville dont il raffole


Le parcours permet de redécouvrir des grands classiques du cinéma.


13.05.2019
Wie das Bauhaus nach Biel kam
Als vor 100 Jahren in Weimar die Bauhaus-Schule gegründet wurde, drückte sich damit eine Weltanschauung aus: Architektur, Kunst und Leben sollten eine Einheit bilden. Viel davon hat heute einen festen Platz in unserer Kultur. In Biel ist es vor allem die Architektur.
Nandita Boger
Als vor 100 Jahren das Bauhaus gegründet wurde, war auch in Biel ein neuer Geist erwacht. Das Bahnhofsquartier ist nur ein Beispiel unter vielen für das Neue Bauen. Mit einem Parcours kann man weitere Zeitzeugen besuchen.
In Biel sind die Gedanken des Bauhaus‘ in zahlreichen Gebäuden verwirklicht worden. Ein Grund dafür ist die damalige Stadtregierung. Guido Müller als erstem sozialdemokratischen Stadtpräsidenten gelingt es, das Neue Bauen bei der Bieler Bevölkerung beliebt zu machen. Auch Baudirektor Julius Voegtli und die Stadtarchitekten Karl von Büren und Ernst Berger tragen dazu bei, dass Biel mit moderner Architektur übersät ist.
Gleichzeitig wird mit der Verlegung des Bahnhofs vom Guisanplatz an den heutigen Standort 90 000 Quadratmeter Bauland an bester Lage frei. Das Bahnhofsquartier ist das grösste zusammenhängende Ensemble des Neuen Bauens in der Schweiz. Das Reglement über die Bebauung wird in der Volksabstimmung von 1930 angenommen, obwohl die Vorschriften grosse Einschränkungen in der Freiheit des Einzelnen bedeutet. Stadtgeometer Jean-Felix Villars, Verfasser des Zonenplans, setzt mit seinen Quartier- und Gestaltungsplänen die wichtigsten Voraussetzungen für die moderne Architektur.
Als Bieler Stadtbaumeister war Otto Schaub daran interessiert, die Arbeiterschaft zu unterstützen. Er realisierte als Projektleiter 1932 den Neubau des Strandbads, die Uferpromenade, Schiffländte und den Kleinboothafen. Die Arbeiten wurden durch Arbeitslose in einem Arbeitsbeschaffungsprogramm ausgeführt. Er versuchte, den breiten Massen erschwinglichen und doch qualitativ hochstehenden Wohnungsbau zugänglich zu machen.
1935 baute die Stadt Biel die Werkshallen hinter dem Bahnhof, um in der krisengeschüttelten Region Arbeitsplätze zu schaffen und vermietet sie an General Motors (heute Centre Bahnhof). Das Gebäude ist Sinnbild für die Nüchternheit des Funktionalismus. Der damalige Stadtbaumeister Otto Schaub sagt: «Schönheit und Funktion sind nicht mehr zwei getrennte Begriffe, als schön wird das funktionell Richtige empfunden». Als vor zehn Jahren die Schule für Gestaltung in den Kopfbau der Fabrik an der Salzhausstrasse zog, war das ein Glücksfall. Die grosszügige















Auf der Suche nach den geheimen Codes
Biel Eigentlich wollte er nur seiner Familie die Vorzüge von Biel zeigen. Aus einer spontanen Idee hat Matthias Grütter einen Stadtparcours mit versteckten Codes, Quizfragen und interessanten Fakten zusammengestellt. Bald hat sich gezeigt: Daran haben auch die Bieler Freude.
Sommerserie Letzte Folge. Das BT beleuchtet den Tourismus in der Region aus verschiedenen Blickwinkeln.
Carmen Stalder
Suche den dreistelligen gelben Code beim Pavillon.
Mit dieser Aufgabe beginnt der Parcours. Die Tour mit Quizfragen führt quer durch Biel, von bekannten Plätzen zu etwas versteckteren Ecken. Start ist im Stadtpark, wo der Bieler Matthias Grütter bereits wartet. Der 54Jährige ist der Erfinder des Stadtparcours. Vor Ort erklärt er den Quizfans gleicht selbst, wie sein Projekt funktioniert.
24 Checkpoints gibt es über die ganze Stadt verteilt. An einigen sind gelbe Buchstaben versteckt, an anderen müssen sich die Teilnehmer mit Hilfe von auf Fassaden angebrachten Jahreszahlen und Namensschildern eine Lösung zusammenreimen. Wer den Code gefunden hat, sucht in der von Grütter gestalteten Broschüre die dazugehörige Quizfrage.
Wann wurde das Haus mit der Hausnummer23 erbaut?
Die Suche geht los. Irgendwo an besagtem Haus muss sich eine Inschrift befinden. Der Blick wandert in die Höhe, nach links und nach rechts. Bis er auf einer Steinplatte landet, in der die Zahl eingraviert ist. Die Lösung ist gefunden, das Kästchen abgehakt. Nun heisst es, die Position des nächsten Checkpoints herauszufinden.
Alles wegen der Familie
Auf die Idee des Stadtparcours ist Grütter wegen eines Familienfests gekommen. In ein paar Wochen trifft sich seine Familie in Biel: Um die 50 Onkel und Tanten, Mütter und Väter, Grosseltern, Neffen und Cousinen aus der ganzen Schweiz. Und die wollen irgendwie unterhalten werden. Manche von ihnen sind dem Treffen in Biel gegenüber skeptisch eingestellt. «Es hat ein paar Leute in meiner Familie, die ein schlechtes Bild von der Stadt haben», sagt Grütter. Also hat er sich überlegt, ihnen sein Zuhause zu zeigen – und zwar mit einer Schnitzeljagd.
Das markante Runddach auf dem Zentralplatz war früher eine Wartehalle des ehemaligen Tramnetzes. Heute gibt es noch acht davon, aufgrund ihrer Form auch «Pilze» genannt.
Bald stellte sich heraus, dass sein Vorhaben mehr zu tun gab, als ursprünglich angenommen. Denn Grütter begnügte sich nicht damit, ein
paar interessante Punkte auf einer Karte zu markieren. Er stellte vielmehr zu jedem Ort Hintergrundinformationen zusammen, mit historischen Begebenheiten, Informationen zum kulturellen und politischen Leben der Stadt, architektonischen und verkehrlichen Fakten. «Das war ein riesiger Aufwand», sagt Grütter. Insgesamt drei Monate hat er schliesslich an seinem Stadtparcours gearbeitet. Er hat im Internet und in Büchern recherchiert, mit Menschen vor Ort gesprochen, «die Infos kreuz und quer zusammengetragen».
Auf der Eisenskulptur liegt am Boden ein Schraubenschlüssel. Darauf steht ein Name. Welcher?
Manchmal stechen einem die gelben Buchstaben an den Checkpoints direkt ins Auge, manchmal dauert die Suche nach der Lösung länger. Verzweifeln lässt einen das Quiz aber nie. Nicht nur Erwachsene, sondern auch Kinder sollen schliesslich am Parcours teilnehmen können und dabei Spass haben.
Wenn du den Gaskessel von der Seite des Kongresshauses aus betrachtest, siehst du auf dem Dach das abgeschnittene Rohr. Tritt näher.
Zu Fuss oder per Velo
Seit dem Frühling haben 40 bis 50 Bekannte von Matthias Grütter den Parcours ausprobiert und als gut befunden:«Die Rückmeldungen waren sehr positiv.» Das Angebot richtet sich sowohl an auswärtige Besucher als auch an Bielerinnen und Bieler – und neu zusätzlich an Schulklassen. Die Tour kann zu Fuss oder mit dem Fahrrad absolviert werden. «Wer den ganzen Parcours gemacht hat, kennt die Stadt wohl besser als viele Bieler», ist Grütter überzeugt.
Auf der linken Seite des Barkenhafens findest du am Ende des Stegs, was du suchst.
Auf der Tour zwischen Stadt und See sollen die Teilnehmer die schönen Seiten von Biel kennenlernen. «Die Stadt bietet unglaublich viel und hat eine hohe Lebensqualität. Genau das will ich vermitteln.» Die ganze Tour dauert rund drei Stunden, dazwischen können beliebig viele Pausen eingeschoben werden. Ambitionierte Teilnehmer können sogar noch eine Extraschlaufe zum Pavillon einlegen. Der Schluss des Parcours befindet sich am See. Und dort wird sich schon bald Grütters Familie einfinden – hoffentlich mit einem neuen Bild von Biel.